21 septembre 2013
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Venait le temps de l'automne,
Le vent agguerri de sa pureté,
Dansant avec milles feuilles,
De couleurs d'un feu vieilli.
Les murmures traversaient cette toile,
Rebondissant contre, tel une balle,
Trait de ces sentiments,
Aussi dur qu'est la réalité.
Un corps jonchant celui de l'autre,
Exploitant le cercueil vide du temps,
Larmoyant de joie ou de peine,
Peu importe, les rivières ne séchaient.
Et vint alors la vision,
Celle d'une femme embellie,
Par sa pudeur et ses sourires,
D'un instant incompri...
Si seulement j'avais su,
Aucun des regrets de l'hiver,
Ne m'auraient traversé encore,
Tel une flèches empoisonnées...
A L.